Le texte, adopté le 30 mai, porte avant tout sur le « rééquilibrage » des relations commerciales, priorité issue des Etats généraux de l'alimentation (EGA).
Il prévoit que, pour la vente de produits agricoles, la négociation devra se faire à partir d’une proposition de contrat émanant du producteur. Le texte précise les modalités de détermination et de révision du prix.
Suite aux EGA, l’augmentation de 10 % du seuil de revente à perte et l’encadrement des promotions (en valeur et en volumes) sont confirmés. Ces mesures donneront lieu à des ordonnances du gouvernement.
Concernant la restauration collective, le texte prévoit un pourcentage (en valeur) de 20% de produits bio ou en conversion à horizon 2022. Cette disposition s’inscrit dans une obligation plus large : les collectivités devront utiliser 50 % de produits relevant de démarches « durables », parmi lesquelles, outre la bio, on trouve le label "Haute valeur environnementale", les produits ayant réalisé une analyse du cycle de vie et les signes officiels de qualité.
On retiendra également les mesures suivantes :